Une filière de soins nationale pour le TDAH : 640 000 enfants concernés, enfin un espoir concret

Carte de France en relief coloré.

Comprendre la filière de soins nationale pour le TDAH

Pendant des années, les familles confrontées au TDAH ont vécu un véritable calvaire.

Errance diagnostique, délais d’attente interminables, professionnels débordés, parcours de soins chaotiques : la situation était devenue insoutenable pour les 2 millions de Français concernés par ce trouble du neurodéveloppement.

Mais 2025 marque un tournant historique. Avec la publication de l’instruction interministérielle du 14 mai 2025, la France se dote enfin d’une filière de soins régionale dédiée au TDAH, accompagnée de centres ressources labellisés (CRTDAH).

Cette réforme ambitieuse promet de transformer radicalement l’accompagnement des personnes avec un TDAH et de leurs familles, en offrant enfin la lisibilité et l’efficacité tant attendues.


Cette décision s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale pour les troubles du neurodéveloppement 2023–2027, en cohérence avec les recommandations de la Haute Autorité de Santé et les données épidémiologiques internationales, qui estiment la prévalence du TDAH à environ 5 % chez les enfants.

À RETENIR — Impact immédiat de la filière de soins TDAH 2025

La nouvelle filière TDAH 2025 transforme radicalement l’organisation des soins en France :

  • Porte d’entrée unique : le médecin traitant devient le point de contact privilégié
  • Centres ressources labellisés : un CRTDAH par région d’ici fin 2025
  • Parcours structuré : organisation en deux niveaux de soins clairement définis
  • Financement dédié : 3 millions d’euros dès 2025, 6 millions à horizon 2027

Épidémiologie du TDAH en France : pourquoi une filière dédiée est indispensable

Prévalence mondiale du TDAH et spécificités françaises

Les études épidémiologiques internationales établissent la prévalence du TDAH à environ 5 % chez les enfants et adolescents, avec un intervalle de confiance de 95 % situé entre 5,01 et 5,56 %. Chez les adultes, cette prévalence est estimée à 2,5 % selon les données les plus récentes.

En France, les estimations convergent avec ces données internationales. La Haute Autorité de Santé (HAS) confirme qu’environ 5 % des enfants présentent un TDAH, tandis qu’une étude française spécifique rapporte un taux de prévalence de 3,5 à 5,6 % chez les enfants âgés de 6 à 12 ans.

Pour les adultes, les données françaises suggèrent un taux plus élevé de 5,5 %, bien que la prévalence officielle selon les critères du DSM-5 soit établie à 2,8 % en population adulte.

Disparités de genre et sous-diagnostic chez les filles

L’analyse épidémiologique révèle des disparités importantes selon le genre. Chez les garçons, le TDAH est deux à trois fois plus fréquent que chez les filles dans les études pédiatriques, avec un ratio de 2 à 3 garçons pour 1 fille chez les enfants et adolescents. Cependant, cette disparité s’estompe à l’âge adulte, où on observe un ratio de 1 homme pour 1 femme, confirmant le sous-diagnostic massif chez les filles.

Le sous-diagnostic féminin s’explique notamment par une présentation clinique différente : chez les filles, la manifestation la plus fréquente concerne les troubles de l’attention, tandis que chez les garçons, la combinaison des trois symptômes (inattention, impulsivité, hyperactivité) serait la plus fréquente.

Cette réalité clinique souligne l’importance d’une montée en compétence des professionnels de santé et de l’éducation pour garantir un repérage précoce et équitable dans le cadre de la filière de soins TDAH.

Selon les Experts — Le TDAH persiste à l’âge adulte : un enjeu pour la filière de soins TDAH

Contrairement aux idées reçues, le TDAH persiste tout au long de la vie dans 2/3 des cas, avec des taux de persistance variant de 33 à 85 % selon les études.

Cette persistance est particulièrement importante pour les formes inattentives, justifiant la prise en compte de toutes les tranches d’âge dans la nouvelle filière de soins TDAH.

Cette réalité clinique, appuyée par les travaux internationaux et les recommandations de la World Federation of ADHD, impose une approche de santé publique intégrée à chaque étape de vie.

Architecture de la filière de soins TDAH : une organisation graduée sur tout le territoire

Fondements théoriques et cadre réglementaire

L’instruction DGOS/P3/DI-TND/2025/51 du 14 mai 2025 vise à labelliser, sous l’égide des ARS, des centres ressources régionaux TDAH et à identifier des filières de soins dont ces centres seront les pivots. Cette approche s’appuie sur le principe d’une offre de soins graduée, optimisant les ressources tout en garantissant l’accessibilité territoriale.

Ce modèle répond à un triple objectif : lisibilité du parcours, qualité du diagnostic, et égalité d’accès sur l’ensemble du territoire, y compris en Outre-mer.

Niveau 1 : premier recours et repérage précoce

Le premier niveau de la filière s’articule autour des professionnels de premier recours. L’offre de premier niveau assure le repérage des signes évocateurs d’un TDAH et l’orientation.

Cette mission incombe principalement aux médecins généralistes, pédiatres, médecins scolaires et professionnels de la petite enfance.

Cette organisation répond à un enjeu crucial : le TDAH ayant une incidence scolaire importante, le personnel scolaire (enseignants, médecins et infirmières scolaires) est souvent en première ligne pour repérer ce trouble.
La réforme prévoit des actions de formation coordonnées par les CRTDAH, afin de renforcer les compétences des acteurs du premier niveau.

Niveau 2 : diagnostic spécialisé et suivi des cas complexes

L’offre de second niveau prend en charge le diagnostic médical et le suivi des situations simples et complexes relevant du TDAH.

Cette spécialisation permet de répondre aux cas multi comorbides, souvent caractérisés par des troubles associés.

Les données scientifiques justifient cette approche graduée : entre la moitié et les deux tiers des enfants présentant un TDAH ont également des troubles psychiatriques ou du développement concomitants, incluant des comportements agressifs ou d’opposition, de l’anxiété, une faible estime de soi, des tics, des troubles moteurs, d’apprentissage ou du langage.

Ces profils complexes nécessitent une coordination renforcée entre niveaux 1 et 2, rendue possible grâce à l’organisation de la filière de soins TDAH.

Centres ressources TDAH (CRTDAH) : pivots d’excellence de la filière de soins TDAH

Missions et cahier des charges officiels

Les CRTDAH ont un rôle central : coordonner les acteurs, animer la filière régionale, réaliser les diagnostics complexes et organiser l’offre de soins en deux niveaux. Leur labellisation s’appuie sur un cahier des charges national, annexé à l’instruction DGOS/P3/DI-TND/2025/51, qui précise les critères de labellisation.

Les CRTDAH assurent également une mission de formation et de recherche.

Les filières contribuent à l’amélioration des pratiques professionnelles par le biais de formations continues, de diffusion des bonnes pratiques et d’animation de réunions de concertation pluridisciplinaires.

Ces centres constituent une réponse institutionnelle forte aux carences structurelles observées depuis des années dans la prise en charge du TDAH.

Coordination territoriale et réunions de concertation pluridisciplinaires

Les filières de soins TDAH assurent la collaboration des acteurs en mettant en place des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) communes et de recours.

Cette approche collaborative permet d’optimiser la prise en charge des cas complexes et de garantir une continuité dans le parcours de soins.

Le CRTDAH a pour mission, en lien avec l’ARS, d’organiser ces réunions sur son territoire, en mobilisant les différentes structures et professionnels composant l’offre, et en définissant les modalités de fonctionnement.

Cette coordination territoriale structurée constitue une innovation majeure dans l’organisation des soins TDAH en France, en rupture avec la désorganisation passée.

📅 À RETENIR — Calendrier de déploiement des CRTDAH

Il est attendu que les premiers CRTDAH soient reconnus d’ici à la fin de l’année 2025. La montée en charge s’échelonnera sur 2025–2026, avec une territorialisation progressive sur l’ensemble des régions françaises, y compris l’Outre-mer.

Les familles et professionnels auront ainsi accès à une filière claire et équitable dans tous les territoires, ce qui constitue un engagement fort de santé publique.

Financement de la filière de soins TDAH : un investissement structurant

Engagement budgétaire de l’État pour une réforme durable

L’État français démontre son engagement par un financement dédié significatif. Le déploiement de ces dispositifs bénéficie d’un soutien financier inscrit dans la Stratégie nationale TND 2023–2027, à hauteur de 3 millions d’euros dès 2025 et 6 millions d’euros par an à horizon 2027.

Cette progression budgétaire reflète une montée en charge progressive, permettant un déploiement maîtrisé de la filière TDAH.

Un financement structurant est prévu dans l’ONDAM, avec 3 M€ mobilisés dès 2025 et 6 M€ attendus en 2027.

Allocation régionale : exemple concret dans la région PACA

L’exemple de la région PACA illustre cette répartition territoriale : l’ARS PACA s’est vue déléguer 198 000 € pour accompagner la mise en place d’un Centre Ressource TDAH dans la région.
Cette dotation régionale permet de dimensionner les moyens humains et techniques nécessaires au bon fonctionnement du centre, en cohérence avec les objectifs nationaux de la filière.

Appels à candidatures et labellisation des CRTDAH : mise en œuvre de la filière de soins TDAH

Processus de sélection par les ARS

Les Agences Régionales de Santé (ARS) conduiront un appel à candidatures destiné à identifier les centres ressources TDAH. Cette procédure garantit une sélection rigoureuse, basée sur des critères de qualité, de coordination territoriale et d’expertise, tels que définis dans l’instruction interministérielle DGOS/P3/DI-TND/2025/51.

L’exemple régional confirme cette dynamique : en région PACA, les dossiers doivent être déposés avant le 23 septembre 2025, illustrant le calendrier de déploiement exigeant imposé par la stratégie nationale.

Flexibilité organisationnelle et adaptation territoriale

Si nécessaire, plusieurs CRTDAH peuvent être reconnus dans une même région, avec un système de co-animation prévu.

Cette flexibilité organisationnelle permet d’adapter la filière de soins TDAH aux spécificités locales, tant géographiques que démographiques.

Cette adaptabilité est essentielle pour garantir une équité d’accès dans les territoires urbains, ruraux et ultramarins.

Selon les experts — Une réforme fondée sur les preuves scientifiques

La création de cette filière de soins TDAH s’appuie sur les recommandations scientifiques les plus récentes, selon Étienne Pot, délégué interministériel à la stratégie nationale TND.
Cette approche “evidence-based” garantit une réforme fondée sur la littérature internationale, les données épidémiologiques et l’évaluation des besoins des patients.

Impact attendu de la filière TDAH sur les parcours de soins

Réduction des délais diagnostiques et fluidité du parcours

La structuration de la filière vise à résoudre les dysfonctionnements actuels. Les délais de diagnostic seront réduits grâce à un parcours simplifié, coordonné et mieux régulé, permettant une prise en charge plus précoce et plus efficace.

Cette amélioration s’appuie sur une logique de parcours : les familles pourront s’adresser à leur médecin traitant ou à un professionnel de premier niveau (pédiatre, pédopsychiatre, médecin scolaire…), qui saura les orienter sans perte de temps vers les bons interlocuteurs.

Lisibilité, accessibilité et ressources renforcées pour les familles

Les familles auront un point d’entrée identifié, un annuaire régional de professionnels formés et des ressources claires mises à disposition via les CRTDAH.

Cette transparence dans l’orientation répond à une demande ancienne des associations, qui dénonçaient la complexité du système.

Les CRTDAH proposeront également des outils pratiques d’accompagnement, conçus en lien avec les associations de familles, comme HyperSupers TDAH France.

Ce modèle vise une approche plus humaine, claire et inclusive de l’accompagnement.

Transitions de vie et continuité dans la filière de soins TDAH

Prévenir les ruptures de parcours à l’âge charnière

Un enjeu crucial de la réforme est la continuité des soins tout au long de la vie. Une attention spécifique est portée à la transition entre l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte, période à risque de rupture.

Cette préoccupation est fondée : le TDAH persiste dans environ deux tiers des cas à l’âge adulte, notamment sous sa forme inattentive.
La filière TDAH prévoit des relais structurés entre les acteurs pédiatriques et adultes, coordonnés par les CRTDAH.

Outre-mer : inclusion totale dans le déploiement national

La réforme intègre pleinement les territoires ultramarins. Chaque région d’Outre-mer disposera de sa propre filière TDAH, avec au moins un CRTDAH labellisé et des dispositifs d’adaptation géographique.

C’est un engagement fort du gouvernement en matière d’égalité d’accès aux soins.

Recherche et innovation : leviers de transformation de la prise en charge

Un dynamisme scientifique français en forte progression

La production scientifique française sur le TDAH a augmenté de 48 % entre 2019 et 2023, positionnant la France au 8ᵉ rang européen sur 30 pays en nombre de publications en 2023.

Ce dynamisme alimente directement les pratiques cliniques. De nombreux travaux récents insistent sur le fait que le TDAH est souvent au cœur de situations complexes, mêlant troubles des conduites, addictions ou troubles psychiatriques.

Vers une approche clinique intégrée et pluridisciplinaire

La recherche française contribue à mieux comprendre les comorbidités, notamment avec les troubles du spectre de l’autisme.
L’association HyperSupers TDAH précise : « Les enfants avec un TSA présentent fréquemment les symptômes du TDAH : leur prévalence atteint 42 % dans cette population. »

Cette connaissance scientifique justifie pleinement la création de centres ressources spécialisés, capables de gérer les profils complexes dans un cadre pluridisciplinaire.

Perspectives d’avenir pour la filière de soins TDAH : défis à relever

Formation des professionnels : la clé du succès opérationnel

Cette réforme vise à former massivement les professionnels de santé, de l’éducation et du médico-social.
Cette montée en compétence, portée par les CRTDAH en lien avec les ARS et les acteurs de terrain, constitue un enjeu central pour garantir l’efficacité du dispositif sur le long terme.

Elle inclura des modules ciblés pour les médecins généralistes, les enseignants, les psychologues et les paramédicaux, avec des contenus adaptés aux différents niveaux d’intervention de la filière TDAH.

Évaluation, suivi et ajustements territoriaux

La mise en œuvre de cette réforme nécessitera un suivi rigoureux de ses effets sur le terrain.
Les ARS devront transmettre les structures labellisées à la DGOS et à la DI-TND, afin d’assurer un pilotage national de la montée en charge et de procéder à des ajustements si nécessaire.

Une première évaluation qualitative et quantitative est attendue dès la fin 2026, selon les indicateurs de performance définis dans le cadre de la stratégie nationale TND 2023–2027.

📌 À RETENIR — Les 3 enjeux critiques de la filière TDAH

Trois défis majeurs conditionnent la réussite à long terme de la filière de soins TDAH :

  1. Formation massive des professionnels de premier recours
  2. Coordination effective entre les deux niveaux de soins
  3. Évaluation continue des délais, de la qualité des parcours et de la satisfaction des familles

Ces trois piliers détermineront l’efficacité réelle de la réforme sur le terrain.


Conclusion : une réforme structurelle pour une prise en charge continue du TDAH

La réforme TDAH 2025 marque une rupture paradigmatique dans l’approche française des troubles neurodéveloppementaux.
En structurant une filière dédiée articulée autour des CRTDAH, l’État français répond concrètement aux attentes des familles et des professionnels.

Selon le ministre Yannick Neuder :

« Reconnaître le TDAH comme un trouble du neurodéveloppement à part entière, c’est rompre avec des années de déni et de solitude pour les familles. Avec cette réforme, nous posons les bases d’un accompagnement structuré, lisible et humain. »

Cette transformation systémique, soutenue par un financement pérenne, une gouvernance claire et une assise scientifique solide, ouvre la voie à une amélioration substantielle de la qualité de vie des 2 millions de personnes concernées par le TDAH en France.

La réussite de cette réforme dépendra toutefois de la capacité du système à mobiliser les professionnels, à intégrer les pratiques de terrain, et à maintenir une approche centrée sur les besoins des patients et de leurs familles.

L’enjeu dépasse la seule organisation sanitaire : il s’agit de transformer durablement la reconnaissance sociale du TDAH et d’assurer une égalité réelle d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire.

Sources principales

  1. Ministère chargé du Handicap — Instruction interministérielle DGOS/P3/DI-TND/2025/51 du 14 mai 2025
  2. Haute Autorité de Santé (HAS) — Recommandations TDAH enfants et adolescents, 2024
  3. Agences Régionales de Santé (ARS) — Cahiers des charges CRTDAH, 2025
  4. HyperSupers TDAH France — Données épidémiologiques françaises
  5. Stratégie nationale TND 2023–2027 — Délégation interministérielle
  6. Faraone, S. et al. The World Federation of ADHD International Consensus Statement, 2021
  7. Willcutt, E.G.The prevalence of DSM-IV attention-deficit/hyperactivity disorder, 2012
  8. Bouvard, M.Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, Dunod, 2016

Article rédigé selon les standards scientifiques et médicaux, avec sources officielles validées. Dernière mise à jour : septembre 2025.

FAQ – 8 Questions Fréquemment Posées sur la Filière TDAH 2025

Qu’est-ce que la réforme TDAH 2025 change concrètement pour les familles ?

Elle crée une filière de soins dédiée avec un centre ressource TDAH par région. Cela permet un diagnostic plus rapide, une orientation claire, et un accompagnement structuré tout au long de la vie.

Comment savoir si un CRTDAH existe dans ma région ?

Chaque Agence Régionale de Santé (ARS) est chargée de labelliser un CRTDAH d’ici fin 2025. Une fois reconnu, le centre sera intégré dans un annuaire public pour permettre aux familles et aux professionnels de le contacter facilement.

Qui pourra poser le diagnostic dans la nouvelle filière ?

Le diagnostic spécialisé restera la mission des professionnels de second niveau (neuropsychiatres, pédopsychiatres…), mais les professionnels de premier niveau (médecin traitant, pédiatre, médecin scolaire) auront un rôle essentiel dans le repérage et l’orientation rapide.

Le TDAH est-il pris en charge à l’âge adulte ?

Oui. La réforme intègre enfin le TDAH adulte dans la filière de soins. Le suivi ne s’arrête plus à 18 ans, ce qui met fin à une lacune majeure dans la prise en charge jusqu’à présent.

Combien de personnes sont concernées par cette réforme ?

Environ 2 millions de personnes en France, dont 640 000 enfants et adolescents. Le TDAH est l’un des troubles du neurodéveloppement les plus fréquents et les plus sous-diagnostiqués.

Est-ce que la réforme s’applique aussi en Outre-mer ?

Oui. Chaque région française, y compris les territoires d’Outre-mer, doit mettre en place une filière régionale de soins TDAH et désigner au moins un CRTDAH labellisé.

Comment seront formés les professionnels ?

La réforme prévoit une formation renforcée et continue des professionnels de santé, d’éducation et du médico-social, sous la responsabilité des CRTDAH.

L’objectif est un repérage précoce et équitable sur tout le territoire.

Quel est le calendrier de mise en œuvre ?

Les premiers CRTDAH seront opérationnels fin 2025. La montée en charge de la filière est prévue entre 2025 et 2027, avec un financement public progressif pour accompagner les régions.

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