1. GEVA-Sco : de quoi parle-t-on vraiment ?

Quand on commence à se plonger dans les démarches liées à la scolarisation d’un enfant en situation de handicap, un terme revient très vite : GEVA-Sco. Pourtant, rares sont les familles qui savent précisément de quoi il s’agit avant d’être confrontées au document. Est-ce un formulaire ? Une évaluation ? Une demande officielle ? Une réunion ? En réalité, le GEVA-Sco est un outil d’évaluation structuré, conçu pour décrire les besoins spécifiques d’un élève afin de permettre à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) de statuer sur les aides scolaires à mettre en place.

L’acronyme signifie “Guide d’Évaluation des Besoins de Compensation en matière de Scolarisation”. Ce n’est donc pas une demande en soi, mais un document d’appui qui permet de formaliser les observations faites par les enseignants, les parents et éventuellement d’autres professionnels. Il est utilisé dans le cadre d’une demande de PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation), afin que la MDPH comprenne avec précision comment le handicap ou les troubles de l’enfant impactent sa scolarité.

Le GEVA-Sco n’est pas réservé à un type de handicap particulier. Il peut concerner un élève autiste, porteur de TDAH, d’un trouble dys, d’un handicap moteur, sensoriel, cognitif ou encore d’un polyhandicap. Ce qui compte, c’est la nécessité de mettre en place une compensation — c’est-à-dire des aides ou des aménagements — pour permettre à l’élève de progresser dans un environnement adapté.

Enfin, il ne faut pas le confondre avec d’autres dispositifs comme le PAP (Plan d’Accompagnement Personnalisé) ou le PAI (Projet d’Accueil Individualisé). Le PAP et le PAI relèvent de l’Éducation nationale uniquement, alors que le PPS, basé sur le GEVA-Sco, mobilise la MDPH et ouvre potentiellement des droits plus larges (AESH, orientation en ULIS, matériel pédagogique, etc.).

2. Pourquoi ce document change tout pour la scolarité de votre enfant

Le GEVA-Sco peut paraître secondaire au premier abord : un formulaire de plus dans un parcours déjà chargé de papiers, de bilans, de signatures. Pourtant, il joue un rôle central dans la reconnaissance des besoins scolaires de votre enfant. Sans GEVA-Sco bien rédigé, il est très difficile d’obtenir un PPS adapté, une AESH suffisamment présente, un matériel spécifique, ou même une orientation vers une structure comme l’ULIS ou l’IME.

Ce document sert de pont entre l’école et la MDPH. Il permet de faire remonter à la commission d’évaluation (CDAPH) non seulement les informations administratives, mais surtout une description fine, concrète et argumentée de la situation réelle vécue par l’élève. Le GEVA-Sco est le seul outil qui formalise à la fois les observations de l’équipe pédagogique, les aménagements déjà mis en place, le fonctionnement de l’enfant à l’école, les besoins ressentis par les parents, et les perspectives éducatives ou thérapeutiques envisagées.

C’est donc à partir du contenu de ce document que la MDPH va statuer sur les aides à accorder ou à refuser. Et la décision ne se base pas sur des ressentis, mais bien sur ce qui est écrit, expliqué, justifié. C’est pourquoi un GEVA-Sco mal rempli — trop vague, trop court, ou incomplet — peut avoir des conséquences lourdes : refus d’AESH, absence de reconnaissance, aides mal calibrées, etc.

En revanche, lorsqu’il est rédigé avec soin, en concertation entre parents et professionnels, le GEVA-Sco devient un levier puissant pour obtenir un cadre scolaire plus juste, plus stable, mieux adapté aux besoins réels de l’enfant. C’est un outil de défense, d’expression et d’équité. Et contrairement à ce que l’on croit parfois, les familles ont un vrai rôle à jouer dans sa rédaction : elles peuvent assister à la réunion, relire le document, y ajouter leur avis, voire envoyer un courrier complémentaire.

Le GEVA-Sco n’est pas un simple passage obligé. C’est une clé d’accès à un parcours éducatif plus inclusif. Encore faut-il savoir s’en servir.

3. Les différentes versions du GEVA-Sco : première demande et réexamen

Il n’existe pas un seul GEVA-Sco, mais deux versions distinctes, chacune répondant à un moment particulier du parcours scolaire de l’enfant. Bien les différencier permet d’éviter les confusions et de remplir le bon formulaire au bon moment, avec les bonnes personnes.

🔹 Le GEVA-Sco 1re demande

C’est le document à utiliser lorsque l’élève n’a encore jamais eu de PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation). Il s’agit alors de la toute première évaluation formelle de ses besoins scolaires liés à son handicap ou à ses troubles. Cette version du GEVA-Sco est remplie généralement par l’équipe éducative, sur convocation du directeur d’école, souvent à l’initiative des parents ou d’un enseignant inquiet face aux difficultés constatées.

Cette réunion (appelée “équipe éducative”) permet de croiser les regards de l’école, de la famille, éventuellement de professionnels extérieurs (orthophoniste, psychomotricien…), et d’élaborer un premier portrait clair de la situation de l’enfant. À la suite de cette réunion, le GEVA-Sco 1re demande est joint au dossier MDPH, accompagné des bilans nécessaires, pour formuler une première demande de PPS.

Le GEVA-Sco réexamen

Cette version concerne les élèves qui ont déjà un PPS en cours. Elle sert à réévaluer la situation, notamment à l’approche de la fin des droits accordés par la MDPH (souvent 1, 2, 3 ou 5 ans). Le réexamen peut aussi être déclenché en cas de changement important : aggravation des troubles, déménagement, nouvelle orientation envisagée, etc.

Cette fois-ci, ce n’est plus l’équipe éducative mais l’enseignant référent qui convoque la réunion, appelée Équipe de Suivi de la Scolarisation (ESS). C’est aussi lui qui anime la rencontre, rédige le compte-rendu, complète le formulaire GEVA-Sco réexamen, et assure la transmission à la MDPH.

💡 À retenir :

  • Le GEVA-Sco 1re demande sert à démarrer un PPS.
  • Le GEVA-Sco réexamen permet d’actualiser le PPS ou d’adapter les aides.

4. Qui remplit le GEVA-Sco ? Une collaboration à plusieurs voix

L’une des grandes confusions autour du GEVA-Sco concerne justement qui est censé le remplir. Est-ce uniquement l’école ? L’enseignant référent ? La MDPH ? Ou les parents ? En réalité, le GEVA-Sco est un document collectif, qui repose sur un travail de co-construction entre plusieurs acteurs, en fonction du type de formulaire utilisé (1re demande ou réexamen) et du moment du parcours de l’élève.

Pour une 1re demande

C’est l’équipe éducative de l’école qui est mobilisée. Elle est convoquée en général par le directeur d’établissement, à la demande des parents ou de l’équipe pédagogique. Cette réunion, moins formelle qu’une ESS, réunit l’enseignant principal, éventuellement un professionnel du RASED, et surtout les parents. Il est fortement recommandé qu’ils soient présents, voire qu’ils puissent s’exprimer librement sur les besoins de leur enfant.

Le formulaire GEVA-Sco est alors rempli en commun, chaque partie y ajoutant ses observations. L’enseignant y décrit les adaptations déjà mises en place, les difficultés rencontrées, et les réussites constatées. Les parents peuvent y joindre une lettre, des documents médicaux ou paramédicaux, et surtout leur propre ressenti.

Pour un réexamen

C’est l’enseignant référent qui prend la main. Il organise une ESS (Équipe de Suivi de la Scolarisation), à laquelle participent : les enseignants, les parents, l’AESH si elle est en poste, les éventuels thérapeutes, et parfois le psychologue scolaire. Il anime la réunion, collecte les informations, remplit le GEVA-Sco réexamen, et rédige un compte-rendu de la situation actualisée.

Les parents doivent être associés au processus, quel que soit le type de GEVA-Sco. Ils ont le droit de :

  • consulter le document avant transmission à la MDPH,
  • proposer des ajouts ou des corrections,
  • ajouter leur propre commentaire ou courrier joint.

💡 À noter : Le GEVA-Sco ne peut pas être transmis à la MDPH sans la participation ou l’information des familles, même si certaines situations complexes peuvent être signalées par l’Éducation nationale (notamment en cas d’absence de réponse prolongée des parents).

5. Que contient un GEVA-Sco ? Analyse des rubriques clés à bien remplir

Le GEVA-Sco n’est pas un simple formulaire administratif. C’est un document structuré, dense, souvent sous-estimé, qui comporte plusieurs pages à remplir avec attention. Chaque rubrique a son importance, car elle permet à la MDPH de comprendre la situation scolaire de l’enfant dans sa globalité, au-delà des seuls bilans médicaux. Voici les grandes parties à connaître et à soigner.

1. Informations générales et parcours scolaire

On y retrouve les coordonnées de l’élève, l’établissement fréquenté, la classe, le parcours scolaire antérieur, les dispositifs en place (RASED, ULIS, etc.).
➡️ Pensez à signaler tout changement récent : redoublement, déménagement, réorientation…

2. Cadre éducatif et accompagnement actuel

Cette rubrique permet de recenser les aménagements pédagogiques déjà en place : PAP, PPRE, emploi du temps allégé, matériel adapté, présence d’une AESH, etc.
➡️ Mieux vaut décrire concrètement ce qui a été tenté, ce qui fonctionne et ce qui montre ses limites.

3. Emploi du temps de l’élève

Il faut y détailler les journées types, les éventuelles prises en charge externes (orthophonie, psychomotricité, CMP…), les soins, les absences régulières, les activités périscolaires.
➡️ Un emploi du temps bien rempli permet de visualiser la charge réelle de la semaine, et la place que prend la scolarisation dans le quotidien.

4. Grille d’observation fonctionnelle

C’est l’une des rubriques les plus importantes. Elle évalue, sur une échelle, les compétences et besoins de l’enfant dans plusieurs domaines :

  • compréhension des consignes,
  • concentration,
  • autonomie,
  • communication,
  • gestion des émotions,
  • interactions sociales, etc.

➡️ Il est essentiel d’y être honnête et précis, avec des exemples si possible. Mieux vaut dire « a besoin de répéter trois fois une consigne pour la comprendre » que « a quelques difficultés ».

5. Projections et propositions éducatives

Cette partie ouvre sur le futur : maintien en classe ordinaire, orientation ULIS, besoin d’AESH, demande de matériel, soutien spécifique…
➡️ L’équipe éducative doit expliquer les raisons de ses propositions, en lien avec ce qui a été observé.

6. Expression des parents, de l’élève et des professionnels extérieurs

Cette rubrique est souvent laissée vide… alors qu’elle est fondamentale. Les familles peuvent y exprimer leur ressenti, leurs inquiétudes, leurs attentes.
➡️ N’hésitez pas à y joindre un courrier personnel, surtout si certains besoins sont peu visibles à l’école (fatigue, anxiété, troubles sensoriels…).


💡 Astuce : un GEVA-Sco ne se remplit pas seul en dix minutes. Il mérite du temps, de la concertation et un regard croisé. Un document bien construit est bien plus écouté qu’un formulaire vite expédié.

6. Ce que la MDPH attend vraiment d’un bon GEVA-Sco

La MDPH reçoit chaque année des milliers de dossiers. Pour pouvoir prendre une décision juste, cohérente et adaptée, elle a besoin de documents lisibles, concrets et argumentés. Le GEVA-Sco fait partie des pièces centrales de cette évaluation. Mais attention : tout dépend de la manière dont il est rédigé.

Un bon GEVA-Sco doit permettre aux professionnels de la MDPH de comprendre, sans connaître l’élève, comment son handicap ou ses troubles affectent sa scolarité. Ce qu’ils recherchent, ce ne sont pas des généralités ni des formulations vagues, mais des descriptions précises, illustrées, cohérentes avec les autres pièces du dossier.

Par exemple, écrire que « l’élève est souvent distrait » ne suffit pas. Il faut plutôt préciser : « l’élève a des troubles de l’attention diagnostiqués, a besoin de rappels fréquents et perd rapidement le fil d’une consigne si elle n’est pas répétée ». De la même manière, dire que « l’enfant est anxieux » ne dit pas tout. Il est plus utile d’écrire : « l’élève présente des signes de stress visibles à l’approche des évaluations, pleure régulièrement le matin avant l’école, et refuse parfois d’entrer en classe ».

La MDPH est également attentive à la cohérence globale du dossier. Si le GEVA-Sco évoque un besoin d’AESH à plein temps, il faut que cela soit justifié par des observations concrètes. Si une orientation ULIS est suggérée, elle doit être argumentée par des éléments de parcours, des essais d’adaptation, ou un avis partagé entre les professionnels.

Autre point important : la voix des parents. Lorsqu’ils ont participé à la réunion, relu le document, ou ajouté leur propre témoignage, cela renforce la crédibilité du dossier. Cela montre aussi que la démarche est concertée, pas imposée.

Enfin, un bon GEVA-Sco n’est pas forcément un long texte, mais un document clair, structuré, honnête et complet. Ce n’est pas une plaidoirie, mais une photographie fidèle des besoins éducatifs de l’élève.

7. Les erreurs à éviter (et les conseils pour bien le rédiger)

Remplir un GEVA-Sco peut sembler simple : cocher des cases, rédiger quelques lignes, ajouter des observations. Et pourtant, de nombreuses familles ou équipes passent à côté de l’essentiel, ce qui fragilise le dossier MDPH. Voici les erreurs les plus fréquentes, et comment les éviter.

Erreur n°1 : des formulations trop vagues ou trop brèves
Un GEVA-Sco efficace ne se contente pas de phrases générales comme « l’élève a des difficultés à suivre ». Ce type de formulation ne dit rien de précis à la MDPH. Ce qu’elle attend, ce sont des exemples concrets, illustrés par des faits. Il vaut mieux écrire :
« L’élève ne parvient pas à suivre une consigne complexe sans accompagnement. Il lui faut une reformulation individuelle pour chaque étape. »
Chaque difficulté doit être objectivée, sans dramatiser mais sans minimiser non plus.

Erreur n°2 : minimiser les besoins pour ne pas « stigmatiser »
Par crainte de surévaluer les troubles ou de “coller une étiquette” à l’enfant, certains enseignants ou parents atténuent la réalité. Cela part souvent d’une bonne intention, mais peut aboutir à un refus de droits. Le GEVA-Sco doit décrire ce qui est, sans jugement : l’enfant n’est pas “réduit” à ses difficultés, mais ses obstacles doivent être visibles pour être compensés.

Erreur n°3 : ne pas impliquer les parents
Trop de GEVA-Sco partent à la MDPH sans que les parents en aient connaissance. Cela pose non seulement un problème de fond (les familles doivent être associées), mais aussi de forme : qui mieux que les parents connaît l’enfant en dehors de l’école ? Leur avis est irremplaçable, notamment sur des aspects non visibles en classe : fatigue, crises, soins, anxiété, etc.

Erreur n°4 : négliger la cohérence entre les parties
Un bon GEVA-Sco est structuré. Si l’on évoque une difficulté dans une rubrique, on doit la retrouver dans les propositions éducatives. Si l’on parle d’un besoin d’AESH ou de matériel, il faut expliquer pourquoi, avec des exemples.

Conseil principal : relire le GEVA-Sco à plusieurs, à tête reposée
Le document peut être prérempli par l’enseignant, puis discuté en équipe éducative avec les parents. Il est souvent utile de relire à deux voix, d’ajuster certaines phrases, ou de compléter les rubriques manquantes. Rien ne presse : mieux vaut un envoi solide quelques jours plus tard qu’un dossier incomplet expédié trop vite.

8. Un levier trop souvent sous-estimé par les familles

Beaucoup de familles découvrent le GEVA-Sco par hasard, au détour d’un mot dans le carnet, d’un rendez-vous avec l’école, ou d’un dossier à signer dans l’urgence. Trop souvent, ce document est vécu comme une formalité de plus, un passage imposé dans un parcours déjà semé d’attentes, de bilans, de délais. Et pourtant, le GEVA-Sco est bien plus qu’un simple formulaire : c’est un levier puissant pour défendre les besoins éducatifs réels de son enfant.

Il ne s’agit pas seulement de “cocher des cases pour faire une demande MDPH”. Il s’agit de poser noir sur blanc, dans un cadre officiel, ce que vit l’enfant au quotidien à l’école, ce qui l’aide, ce qui le freine, ce qu’il faudrait ajuster. Ce que l’on écrit dans le GEVA-Sco, ce que l’on oublie ou ce que l’on formule mal, peut avoir des conséquences directes sur l’attribution ou non d’une AESH, sur l’acceptation d’un projet en ULIS, sur la qualité de la compensation mise en place.

Certaines familles signent ce document sans même l’avoir lu, ou sans oser demander une copie. D’autres ne savent pas qu’elles peuvent y ajouter un mot, ou demander un délai pour le relire. Et c’est compréhensible : le langage administratif, le stress, le poids des démarches font que l’on se sent vite dépossédé de ce processus.

Mais il est important de se rappeler une chose : le GEVA-Sco ne se remplit pas sans vous. Vous êtes en droit d’y participer, d’y inscrire vos observations, d’ajouter une lettre, de poser des questions. Vous pouvez demander à voir le formulaire avant qu’il soit envoyé, demander une relecture, ou solliciter un professionnel de confiance pour vous accompagner.

Rendre ce document vivant, sincère, bien rédigé, c’est reprendre une part de contrôle sur un parcours qui peut sembler flou et injuste. C’est aussi donner à la MDPH les moyens de prendre une décision éclairée. Et surtout, c’est refuser que la scolarité de votre enfant soit décidée sans que sa réalité soit entendue.

9. FAQ – GEVA-Sco : réponses aux questions les plus fréquentes

Est-ce que le GEVA-Sco remplace une demande MDPH ?
Non. Le GEVA-Sco n’est pas une demande administrative à lui seul. C’est un document d’évaluation qui accompagne et soutient une demande de PPS auprès de la MDPH. Il fait partie du dossier, mais doit être transmis avec les autres pièces (formulaire Cerfa, certificats médicaux, bilans, etc.).

Le GEVA-Sco est-il obligatoire pour avoir une AESH ?
Oui, dans la majorité des cas. Pour qu’une AESH soit attribuée dans le cadre d’un PPS, le GEVA-Sco est requis, car c’est lui qui décrit le besoin d’accompagnement humain. Sans ce document, la MDPH n’a pas de base concrète pour prendre sa décision.

Est-ce que les parents doivent signer le GEVA-Sco ?
Il n’existe pas d’obligation légale de signature parentale sur le GEVA-Sco. Cependant, leur participation est fortement recommandée, et leur avis peut être ajouté dans la rubrique dédiée ou sous forme de courrier joint. La dernière page du formulaire doit en revanche mentionner la liste des personnes présentes à la réunion.

Puis-je demander une copie du GEVA-Sco ?
Oui, tout à fait. En tant que parent, vous avez le droit de demander une copie complète du GEVA-Sco, avant son envoi à la MDPH. C’est même recommandé, afin de vérifier le contenu, y ajouter votre point de vue, et garder un historique du dossier de votre enfant.

Mon enfant n’a pas encore de diagnostic : puis-je quand même faire un GEVA-Sco ?
Oui. Un diagnostic médical formel n’est pas nécessaire pour remplir un GEVA-Sco, notamment en première demande. Ce qui compte, ce sont les besoins observés dans le cadre scolaire. Le formulaire peut être utilisé dès qu’un besoin de compensation est identifié, même si les bilans médicaux sont encore en cours.

Pour terminer

Le GEVA-Sco n’est pas qu’un document administratif à cocher : c’est une vraie occasion de faire entendre ce que vit un enfant dans sa scolarité, avec ses besoins, ses efforts, ses fragilités. Quand il est pris au sérieux, rédigé à plusieurs voix et transmis avec attention, il peut réellement changer la trajectoire scolaire d’un élève.

C’est aussi une étape parfois chargée d’émotions, surtout pour les parents qui découvrent le parcours MDPH, les formulaires, les réunions, les sigles. Mais vous n’êtes pas seul·e. Et plus on comprend les rouages de ce système, plus on peut y trouver sa place, sa voix, son rôle.

Pour vous aider à aller plus loin, je vous invite à lire les deux autres volets de ce guide :

Deux regards complémentaires, pensés pour vous accompagner pas à pas.

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