25 Novembre : Journée Internationale pour l’élimination de la Violence à l’égard des Femmes

3919
Depuis 2021, le 3919 est accessible aux personnes en situation de handicap (sourdes, malentendantes, aphasiques) et allophones (+ de 200 langues).
En 2024, la plateforme a traité plus de 100 000 appels.

En cette Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, il est urgent de mettre en lumière une réalité trop souvent ignorée : les femmes en situation de handicap, et plus particulièrement les femmes autistes, sont exposées à un risque considérablement accru de violences. Les chiffres sont alarmants, les témoignages bouleversants, mais des ressources existent. En tant que parents d’enfants atypiques, nous avons un rôle crucial à jouer dans la prévention et la protection de nos filles.


Une réalité statistique qui impose le silence

Lorsqu’on évoque les violences faites aux femmes, on oublie trop souvent que le handicap constitue un facteur de vulnérabilité majeur. Les données disponibles révèlent une surexposition dramatique des femmes handicapées aux violences de toutes natures. Cette réalité, longtemps restée dans l’ombre, commence enfin à être documentée par les institutions françaises et européennes.

Le rapport d’information du Sénat « Violences, femmes et handicap : dénoncer l’invisible et agir ! », publié en octobre 2019 par la délégation aux droits des femmes, a constitué une étape majeure dans la prise de conscience collective. Ce document, fruit d’un travail mené par les sénateurs Roland Courteau, Chantal Deseyne, Françoise Laborde et Dominique Vérien, a permis de rassembler les premières données fiables sur cette problématique.

À RETENIR
34 % des femmes en situation de handicap
subissent ou ont subi des violences
physiques ou sexuelles.
Contre 19 % des femmes dites « valides ».

Source : Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, rapport Sénat n°14 (2019-2020)

Ces chiffres, issus d’une enquête menée auprès de 42 000 femmes dans les 28 pays de l’Union européenne, révèlent l’ampleur d’un phénomène qui touche toutes les formes de handicap. Le harcèlement sexuel concerne également 61 % des femmes handicapées, contre 54 % des femmes sans handicap. La double discrimination liée au genre et au handicap crée une vulnérabilité extrême que notre société peine encore à reconnaître.

Des violences qui s’exercent dans tous les espaces de vie

L’une des spécificités des violences faites aux femmes handicapées réside dans leur caractère omniprésent. Contrairement à certaines idées reçues, ces violences ne se limitent pas au cercle conjugal ou familial. Elles peuvent survenir dans les institutions spécialisées, au domicile, sur le lieu de travail ou dans les transports.

Les données recueillies permettent d’identifier les principaux contextes dans lesquels ces violences s’exercent :

OÙ SE PRODUISENT CES VIOLENCES ?
35 %  par le conjoint
20 %  dans l’entourage (amis, voisins, connaissances)
15 %  par les parents
60 %  au domicile de la victime

Source : Délégation aux droits des femmes, Sénat

Ce dernier chiffre est particulièrement préoccupant. Le lieu qui devrait être le plus sûr devient pour de nombreuses femmes handicapées un espace de danger permanent. La dépendance aux aidants, qu’ils soient familiaux ou professionnels, crée des situations où la victime se trouve dans l’impossibilité de fuir ou de dénoncer les violences qu’elle subit.

Femmes autistes : une vulnérabilité extrême face aux violences sexuelles

Si les femmes en situation de handicap dans leur ensemble sont surexposées aux violences, les femmes autistes constituent un groupe particulièrement vulnérable. Les travaux de recherche présentés au Congrès de l’Encéphale en 2019 par le Dr David Gourion, psychiatre, Séverine Leduc, psychologue, et Marie Rabatel, présidente de l’AFFA, ont mis en lumière des chiffres véritablement alarmants.

CHIFFRES CLÉS – FEMMES AUTISTES
88 %  ont été victimes d’au moins une violence sexuelle au cours de leur vie (soit 3 fois plus que les autres femmes)
51 %  ont subi une pénétration par la contrainte (mensonge, manipulation)
39 %  déclarent avoir été victimes d’un viol

Source : Étude Gourion, Leduc, Rabatel – Congrès de l’Encéphale 2019, Paris

Ces pourcentages, bien supérieurs à ceux observés dans la population générale, témoignent d’une vulnérabilité spécifique liée aux caractéristiques du trouble du spectre de l’autisme.

Pourquoi les femmes autistes sont-elles plus exposées ?

Plusieurs facteurs expliquent cette surexposition dramatique. Le premier tient aux difficultés de compréhension des codes sociaux implicites. Les personnes autistes peuvent avoir du mal à décrypter les intentions réelles derrière les paroles ou les comportements d’autrui. Un compliment ambigu, une invitation équivoque, un geste menaçant peuvent passer totalement inaperçus.

La psychiatre Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, explique ce phénomène : les femmes autistes, du fait de leurs difficultés à décrypter les sous-entendus, « ne vont pas voir venir le prédateur ». Cette difficulté à percevoir les signaux de danger les rend particulièrement repérables par les agresseurs qui identifient en elles des cibles vulnérables.

Le camouflage social constitue paradoxalement un facteur de risque supplémentaire. Ce processus épuisant, par lequel de nombreuses femmes autistes masquent leurs difficultés pour paraître « normales », mobilise toute leur énergie. Leur capacité à percevoir les dangers et à réagir de façon appropriée s’en trouve diminuée.

Des violences qui commencent dès l’enfance

L’un des aspects les plus bouleversants concerne la précocité des premières violences subies. Les chiffres sont sans appel et doivent interpeller tous les parents d’enfants neurodivers.

⚠️ ALERTE PARENTALE
47 %  des premières violences sexuelles surviennent avant 14 ans
31 %  ont lieu avant 9 ans

Source : Étude Gourion, Leduc, Rabatel – Congrès de l’Encéphale 2019

Ces données imposent une réflexion urgente sur la protection de nos enfants autistes. La vulnérabilité apparaît très tôt, bien avant l’adolescence. L’éducation à la vie affective et sexuelle, adaptée aux spécificités de l’autisme, doit commencer dès le plus jeune âge.

Un accès à la justice particulièrement difficile

Au-delà de la fréquence des violences, les femmes autistes victimes se heurtent à des obstacles considérables lorsqu’elles tentent de faire valoir leurs droits. Le dépôt de plainte reste extrêmement minoritaire, et les suites judiciaires sont rarissimes.

ACCÈS À LA JUSTICE
Seulement 4 % des femmes autistes ayant porté plainte déclarent qu’il y a eu une suite juridique et qu’elles ont bénéficié d’un soutien psychologique.

Source : Enquête Gourion et Leduc

Ce chiffre accablant révèle l’ampleur du chemin à parcourir. Beaucoup de victimes ne se sentent pas légitimes à porter plainte, craignant de ne pas être crues. Les difficultés de communication propres à l’autisme peuvent compliquer la verbalisation des faits et la relation avec les forces de l’ordre.

Marie Rabatel, elle-même victime de viols à l’adolescence et présidente de l’AFFA, témoigne : « Si on n’est pas écouté tout de suite, on ne parlera plus jamais ou pire, on tombera dans le déni. » Cette parole doit guider l’action de tous les professionnels susceptibles de recueillir des témoignages.

La question des violences en institution

Un aspect particulièrement préoccupant concerne les violences qui surviennent au sein même des institutions censées protéger et accompagner ces femmes. Les établissements médico-sociaux, foyers d’hébergement et instituts médico-éducatifs ne présentent pas toujours les garanties de sécurité attendues.

Marie Rabatel alerte régulièrement sur ce sujet. Elle souligne que les comportements liés au trauma sont souvent interprétés à tort comme des manifestations du handicap lui-même, ce qui favorise la perpétuation des violences.

Un point de vigilance concerne également la contraception imposée aux jeunes filles en institution. Trop souvent présentée comme une condition d’admission, cette pratique soulève des questions éthiques majeures. Elle peut masquer d’éventuelles grossesses résultant d’agressions, privant les victimes de tout recours.

Les familles se trouvent parfois dans une situation de dépendance vis-à-vis de ces institutions, seules à prendre en charge leurs enfants. Cette dépendance rend la dénonciation des violences encore plus difficile.

Ce que dit la loi : les avancées 2024-2025

STOP aux violences faites aux femmes

Le cadre légal français s’est considérablement renforcé ces dernières années pour protéger les victimes de violences. Voici les principales avancées récentes :

Loi du 13 juin 2024 – Ordonnance de protection immédiate

Cette loi permet au juge de délivrer sous 24 heures une ordonnance provisoire de protection immédiate, en cas de danger grave et imminent. Elle prévoit également de porter à 12 mois la durée initiale des mesures prononcées et de masquer l’adresse de la victime sur les listes électorales.

Décret du 29 février 2024 – Protection en établissement

Le décret prévoit le renforcement des inspections et contrôles dans les établissements. Un objectif national de 500 inspections en 2025 a été fixé, priorisant les établissements avec hébergement accueillant des personnes handicapées.

Mesures annoncées en novembre 2024

Chaque département français sera doté d’une Maison des femmes avant la fin 2025. Il sera également possible de porter plainte dans chaque hôpital doté d’un service d’urgences.

Dispositifs de protection en chiffres (2024-2025)

Plus de 4 200 ordonnances de protection ont été prononcées en 2024. Au 4 juillet 2025, 6 565 téléphones grave danger sont actifs en France. Plus de 760 bracelets anti-rapprochement sont en cours d’utilisation. Fin 2024, plus de 11 200 places d’hébergement sont dédiées aux femmes victimes de violence.

Projet de loi-cadre 2025 – 53 mesures

La ministre Aurore Bergé a annoncé un projet de loi-cadre comportant 53 mesures visant à « mieux former, mieux détecter, mieux prévenir et mieux sanctionner ». Ce texte sera examiné courant 2026 et prévoit notamment de s’attaquer au « contrôle coercitif » pour mieux prendre en compte les victimes de violences psychologiques.

Comment réagir si vous suspectez des violences ?

Signes d’alerte chez un enfant ou une femme autiste

La détection des violences chez les personnes autistes nécessite une attention particulière, car les manifestations peuvent différer :

  • Changements comportementaux soudains : repli sur soi, agressivité inhabituelle, régression
  • Troubles du sommeil ou de l’alimentation accentués
  • Évitement de certaines personnes ou lieux
  • Automutilation ou comportements autodestructeurs
  • Dessins ou jeux reproduisant des scènes inappropriées
  • Hypervigilance ou sursauts exagérés
  • Refus soudain d’aller à l’école ou en institution

Que faire en cas de suspicion ?

  1. Écouter sans juger – Créez un espace de parole sécurisant
  2. Ne pas interroger de façon insistante – Laissez la parole venir
  3. Croire la victime – La parole des personnes autistes est souvent mise en doute
  4. Contacter un professionnel – Médecin, psychologue spécialisé TSA
  5. Signaler si nécessaire – 119 pour les mineurs, 3919 pour les adultes

Le rôle essentiel des parents d’enfants neurodivers

Face à ces constats alarmants, les parents ont un rôle crucial à jouer dans la prévention. Cette responsabilité représente une opportunité de renforcer la protection de nos enfants et de les préparer à une vie adulte plus sûre.

Éduquer à la vie affective et sexuelle

L’éducation doit être adaptée aux spécificités de l’autisme et commencer tôt. Il s’agit d’apprendre à nos enfants à :

  • Identifier les limites de leur corps – Quelles parties sont privées
  • Reconnaître les situations inconfortables – Le « mauvais secret » vs le « bon secret »
  • Dire non – Et que ce refus sera toujours respecté
  • Alerter un adulte de confiance – Identifier 2-3 personnes ressources

Cette éducation doit être explicite, concrète, répétée, en utilisant des supports visuels et des mises en situation.

Apprendre à décoder les intentions d’autrui

Les scénarios sociaux, les jeux de rôle et l’analyse de situations concrètes peuvent aider nos enfants à développer cette compétence qui ne leur vient pas naturellement. Sans tomber dans la paranoïa, donnons-leur les outils pour identifier les comportements inappropriés.

Maintenir un dialogue ouvert

Parler régulièrement de ces sujets permet à nos enfants de savoir qu’ils peuvent nous confier si quelque chose les met mal à l’aise. Cette confiance est la meilleure protection contre le silence.

Briser le silence

Ressources et numéros d’urgence


Numéros gratuits et accessibles
3919 — Violences Femmes Info (anonyme, 24h/24, accessible handicap)
17 — Police et gendarmerie (danger immédiat)
114 — Numéro par SMS (sourdes, malentendantes, aphasiques)
112 — Numéro d’urgence européen
119 — Enfance en danger (mineurs victimes)
15 — SAMU (urgences médicales)
18 — Pompiers

Associations spécialisées

Association Francophone de Femmes Autistes (AFFA) Présidée par Marie Rabatel, elle mène un travail remarquable de sensibilisation et d’accompagnement des femmes autistes victimes de violences. → femmesautistesfrancophones.com

Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir (FDFA) Première permanence d’écoute dédiée aux femmes handicapées victimes de violences, créée en 2015. → Ligne « Écoute violences femmes handicapées » : lundi 10h-13h et 14h30-17h30 → ecoute-violences-femmes-handicapees.fr

Mémoire traumatique et victimologie Association de la psychiatre Muriel Salmona, spécialisée dans les psychotraumas. → memoiretraumatique.org

Briser le silence, ensemble

En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, il est plus que jamais nécessaire de briser le silence. Les chiffres présentés sont alarmants, mais ils ne doivent pas nous paralyser. Au contraire, ils doivent nous mobiliser à tous les niveaux : prévention, détection, accompagnement et accès à la justice.

En tant que parents d’enfants neurodivers, nous avons une responsabilité particulière. Protéger nos enfants aujourd’hui, c’est leur donner les outils pour se protéger demain. L’éducation, la vigilance, le dialogue ouvert sont nos meilleures armes.

Comme le rappelle Marie Rabatel : « Plus la société reste silencieuse, plus elle encourage les agresseurs à poursuivre ces actes ignobles. » Parler, sensibiliser, former les professionnels, améliorer l’accès à la justice : chaque action compte.

Ensemble, nous pouvons faire reculer ce fléau et offrir à toutes les femmes, quelles que soient leurs particularités, une vie libre de toute violence.


PASSEZ À L’ACTION
Partagez cet article pour sensibiliser votre entourage
Enregistrez les numéros d’urgence dans votre téléphone
Abordez ces sujets avec vos enfants dès maintenant
Formez-vous aux signes d’alerte

Si vous ou une personne de votre entourage êtes victime de violences, n’attendez pas. Appelez le 3919 ou le 17 en cas de danger immédiat.


Sources et références

  • Rapport du Sénat n°14 (2019-2020) : « Violences, femmes et handicap : dénoncer l’invisible et agir ! »
  • Étude Gourion, Leduc, Rabatel – Congrès de l’Encéphale 2019, Paris
  • Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne – Enquête « Violences à l’égard des femmes » (2014)
  • Étude Frontiers in Behavioral Neuroscience – « Sexual violence against autistic women » (avril 2022)
  • Loi du 13 juin 2024 renforçant l’ordonnance de protection
  • Décret du 29 février 2024 relatif aux établissements médico-sociaux
  • Ministère chargé de l’Égalité – Chiffres-clés 2024

On vous propose la lecture de : Autisme Chez Les Filles : Un Trouble Profond Et Invisible En 2025

FAQ – Violences femmes autistes et handicapées

Pourquoi les femmes autistes sont-elles plus victimes de violences ?

Les femmes autistes ont des difficultés à décoder les intentions cachées et les signaux de danger. Leur tendance à prendre les paroles au sens littéral les rend vulnérables à la manipulation. Résultat : 88 % ont subi au moins une violence sexuelle, soit 3 fois plus que les femmes neurotypiques (étude Gourion, Leduc, Rabatel 2019).

Quel pourcentage de femmes handicapées sont victimes de violences ?

34 % des femmes handicapées subissent des violences physiques ou sexuelles d’un compagnon, contre 19 % des femmes valides. Pour les femmes autistes : 88 % victimes de violences sexuelles, 51 % de pénétration par contrainte, 39 % de viol (sources : Agence UE des droits fondamentaux, rapport Sénat 2019).

À quel âge commencent les violences chez les filles autistes ?

47 % des premières violences sexuelles surviennent avant 14 ans. 31 % avant 9 ans. Ces chiffres imposent une éducation à la vie affective adaptée dès le plus jeune âge et une vigilance constante des parents d’enfants neurodivers.

Quels sont les signes de violence chez une personne autiste ?

Repli sur soi soudain, agressivité inhabituelle, troubles du sommeil accentués, évitement de certaines personnes ou lieux, automutilation, dessins inappropriés, hypervigilance, refus d’aller à l’école ou en institution. Attention : ces signes sont souvent confondus avec des manifestations du handicap.

Quel numéro appeler pour une femme handicapée victime de violences ?

3919 : Violences Femmes Info, gratuit, anonyme, 24h/24, accessible aux personnes sourdes depuis 2021. 17 : police/gendarmerie (danger immédiat). 114 : urgences par SMS (personnes sourdes/aphasiques). 119 : enfance en danger. Tous fonctionnent même sans crédit téléphonique.

Les femmes autistes portent-elles plainte après un viol ?

Très rarement. Seulement 4 % des femmes autistes ayant porté plainte ont obtenu une suite juridique. Obstacles : difficulté à verbaliser, peur de ne pas être crue, manque de formation des forces de l’ordre au TSA, emprise de l’agresseur souvent proche de la victime.

Comment protéger une fille autiste des violences sexuelles ?

Éducation affective et sexuelle adaptée dès le plus jeune âge avec supports visuels. Lui apprendre les limites du corps, à dire non, à identifier 2-3 adultes de confiance. Utiliser des scénarios sociaux pour reconnaître les situations dangereuses. Maintenir un dialogue ouvert et régulier.

Où se produisent les violences envers les femmes handicapées ?

60 % au domicile. 35 % par le conjoint. 20 % dans l’entourage (amis, voisins). 15 % par les parents. Les violences surviennent aussi en institution, au travail et dans les transports. La dépendance aux aidants empêche souvent les victimes de fuir ou dénoncer.

C’est quoi le 3919 ?

Numéro national « Violences Femmes Info ». Gratuit, anonyme, 24h/24. Destiné aux victimes, leur entourage et les professionnels. Accessible aux personnes sourdes et en 200+ langues depuis 2021. Plus de 100 000 appels traités en 2024. Ce n’est pas un numéro d’urgence mais d’écoute et d’orientation.

Pourquoi le 25 novembre est la journée contre les violences faites aux femmes ?

Date proclamée par l’ONU en 1999 en hommage aux sœurs Mirabal, militantes dominicaines assassinées le 25 novembre 1960. Lance les « 16 Jours d’activisme » jusqu’au 10 décembre (Journée des droits de l’homme). En France, occasion d’annonces gouvernementales sur la lutte contre les violences.

Quelles lois protègent les femmes handicapées victimes de violences en 2024-2025 ?

Loi du 13 juin 2024 : ordonnance de protection immédiate sous 24h. Décret février 2024 : 500 inspections prévues en établissements handicap. Dispositifs actifs : 6 565 téléphones grave danger, 760 bracelets anti-rapprochement, 11 200 places d’hébergement. Projet de loi-cadre 53 mesures prévu pour 2026.

Existe-t-il des associations pour femmes autistes victimes de violences ?

AFFA (Association Francophone de Femmes Autistes) : sensibilisation et accompagnement spécifique TSA. FDFA (Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir) : ligne écoute handicap le lundi. Mémoire traumatique et victimologie : spécialiste des psychotraumas. Toutes proposent écoute, information et orientation.